l’équipe Aquaprimeur

Aquaprimeur fut fondée en 2015 par trois puis quatre associés complémentaires :

2024 portrait Agnes Joly gros planAgnès JOLY, Gérante, Dir R&D et production

  • 35 ans d’expérience dans l’agro-alimentaire
  • Doctorat de biochimie et management INSEAD
  • Raniculture 2016-2019

portrait damien lacroixDamien LACROIX, Responsable financier et administratif, comptabilité

  • Sup de Co Bordeaux
  • Master Contrôle Audit Finance , et reprise d’entreprises
  • Expert-comptable mémoraliste au cabinet inextenso

portrait pascal lacroixPascal LACROIX, Chargé du financement, des relations avec les actionnaires, et du management

Fondateur d’un groupe de plus de 25 entreprises dans les produits de la mer à l’international

Développeur d’un nouveau groupe international aquacole : 5 millions € CA à ce jour et 400 personnes

2024 portrait Pascal Benoist gros planPascal BENOIST, Responsable technique

Ingénieur marine marchande

Chef d’entreprise d’ingénierie

 

l’élevage de grenouille rieuse en France

Aujourd’hui, il y a seulement trois élevages de grenouilles en France, et leur production – bien que croissante – reste marginale par rapport aux quantités consommées. Ces cuisses de grenouille nées, élevées et transformées en France sont servies sur les meilleures tables d’étoilés et de restaurants gastronomiques.

2018 grenouille rieuse couverture argumentaire isara

Le pionnier dans le domaine est l’élevage François Production, situé à Pierrelatte dans la Drôme. Patrice François le fondateur élève aujourd’hui dans une ancienne roseraie 100 000 grenouilles chaque année, qui sont ensuite vendues fraîches à des restaurateurs sous la marque « Grenouille de France ».

Puis Normandy Frog s’est installé dans la Manche en 2017. Les deux frères  Leraisnier élèvent sous serre des grenouilles servies sur les tables normandes et parisiennes.

Enfin Aquaprimeur a ouvert en 2020 dans un bâtiment spécialement pensé pour la raniculture, avec la spécificité de se spécialiser sur l’écloserie.

etage têtards tatoué

 

Le cycle de vie de la grenouille est-il le même en élevage qu’en milieu naturel ?

Oui, le cycle de vie de la grenouille est le même en élevage qu’en milieu naturel. Les grenouilles passent du

stade têtard à celui de grenouillette pour devenir une grenouille. Dans la nature, les grenouilles ne s’alimentent pas dès que la température descend. En élevage, les grenouilles grandissent toute l’année. Elles atteignent donc leur taille adulte en 1 an.  À chaque stade de leur vie, les grenouilles sont placées dans des bassins conçus pour être adaptées à leurs besoins.

Les grenouilles de raniculture sont-elles les mêmes que les grenouilles sauvages ?

Oui. La grenouille élevée en France est la grenouille rieuse.

Pourquoi un éleveur de grenouille s’appelle un raniculteur ? A cause de l’ancien nom latin de la grenouille rieuse : Rana ridibunda, qui était tout de même plus seyant que le nom actuel Pelophylax ridibundus.

Pour créer  une filière de raniculture, l’INRA a entrepris en 1980 de domestiquer la grenouille rieuse. Pour cela il y a eu une longue période pour apprendre aux grenouilles à se nourrir de granulés, puis vérifier sur plusieurs générations qu’elles pouvaient se reproduire même en captivité. Enfin en aout 2006 cette nouvelle lignée fut inscrite sur la liste des espèces, races ou variétés d’animaux domestiques.

Les grenouilles sont-elles élevées en étangs ?

Non, en France les grenouilles sont élevées sous serre, dans des bassins. Sous nos climats, cette méthode permet d’assurer les conditions nécessaires au bon développement des grenouilles, notamment la chaleur. La température de l’eau, le type et la quantité de nourriture sont optimisés pour chaque stade de développement de la grenouille. Les grenouilles de l’élevage ne sont pas soumises à la pression des prédateurs environnants (oiseaux, poissons, renards…) ou aux aléas climatiques : survie et croissance sont favorisés.

l’écloserie Aquaprimeur

L’écloserie Aquaprimeur

Aquaprimeur est fournisseur de juvéniles pour la filière ranicole. Technologies modernes, biomimétisme et pratiques durables sont utilisées pour élever des grenouilles de manière efficace et responsable, en garantissant la qualité des produits pour nos clients et le bien-être animal. L’écloserie d’Aquaprimeur en Normandie se concentre sur les phases les plus délicates du cycle d’élevage, à savoir comme pour tous les êtres vivants : les premiers mois.

Où grandissent les têtards ?

L’écloserie Aquaprimeur utilise les technologies modernes tirées de la nature : phytoplancton et biofloc constituent la première alimentation des jeunes têtards. Ces technologies contrôlent la qualité de l’eau tout en apportant une valeur nutritionnelle, plus proche de leur alimentation dans la nature. phyto biofloc montage

Comment le têtard devient-il une grenouille ?

Une fois éclos, les têtards évoluent dans d’autres bassins et de la nourriture leur est distribuée de façon régulière afin d’assurer une bonne croissance. Après quelques semaines, les pattes arrière apparaissent, puis les pattes avant. A ce stade, les animaux rejoignent des bassins très calmes pour finaliser leur métamorphose. C’est une étape passionnante durant laquelle l’animal passe d’aquatique à terrestre, avec un plus gros cœur, des poumons, un intestin efficace de carnivore, etc. Durant cette étape l’animal doit être tranquille. Mais passés quelques jours, il va développer un gros appétit et commence à manger des granulés. C’est l’étape de sevrage. Cette étape de transformation est très délicate. Dans la nature peu survivent … L’attention que les soigneurs d’Aquaprimeur portent aux animaux permet que la plupart passent avec succès cette étape.

5

Que mangent les grenouilles ?

Les grenouilles dans la nature sont carnivores. C’est pourquoi nous leur distribuons chaque jour des granulés pour poisson carnivore – à base de protéines végétales et de farines de poisson. Des tests sont en cours pour utiliser à l’avenir des farines d’insectes, plus proche de leur alimentation naturelle.

Donnez-vous des traitements aux grenouilles (antibiotiques, …) ?

Non, nos grenouilles ne reçoivent aujourd’hui aucun traitement. L’isolement par rapport à la faune sauvage et l’épuration biologique de l’eau (comme dans les piscines biologiques) permet de réduire la pression des pathogènes dans l’élevage. De plus, à ce jour, peu de maladies sont connues pour avoir un impact négatif sur les grenouilles. Voici les plus connues et surveillées dans le monde :

  • Le chytride (Batrachochytrium dendrobatidis) : ce champignon pathogène, qui s’attaque aux amphibiens, remonte par le sud. Des mesures ont été prises afin de limiter la propagation de cette maladie dans les populations sauvages (Dirk Schmeller et Adeline Loyau, 2014).
  • La maladie des pattes rouges, opportuniste : non présente dans l’élevage car la température de l’eau est contrôlée et maintenue au-dessus de 10°C.
  • L’hydropisie : gonflement des grenouilles suite probablement à des soucis cardiaques ou rénaux

Peut-on qualifier l’élevage d’intensif ?

Cela dépend de ce que l’on met derrière ce mot. On peut considérer l’élevage comme intensif car les grenouilles sont dans un bâtiment, et que à surface égale, nous produisons beaucoup plus de grenouillettes que dans le milieu naturel élevage extensif ou ranching). En revanche il faut savoir que la grenouille est un animal grégaire. Une grenouille isolée est craintive. Ainsi il est très courant de trouver des grenouilles attroupées autour des mares lors de la période de reproduction et une forte densité de population reste très habituelle pour les grenouilles. Chez nous, chaque grenouille a la liberté de se déplacer dans son enclos, chacune a accès à la nourriture, à de l’eau propre et reste dans sa zone thermique de confort. Rassembler les grenouilles permet aussi de limiter la consommation d’énergie et d’eau.

Mâles et femelles sont-ils mis en contact lors de la reproduction ?

Oui bien sûr. La reproduction à Aquaprimeur est naturelle. Les géniteurs sont placés dans des bassins spécifiques qui reproduisent les conditions nécessaires à la reproduction. Le mâle s’accroche à la femelle (c’est l’amplexus) déclenchant la maturation finale des ovules (Loretta, 2018). Des supports en laine sont utilisés pour remplacer les algues et plantes aquatiques.  Les femelles viennent ensuite déposent leurs ovules. Le mâle aide l’expulsion en massant le ventre de la femelle avec ses pattes arrière tout en versant sa laitance. C’est le mâle qui surveillera les œufs durant l’incubation. Le développement des têtards commence dès la fécondation.

1 356dd772-8033-4c41-a073-daa4afaca02d

Est-ce que le cannibalisme indique un défaut  de bien-être  des grenouilles d’élevage ?

La grenouille est réputée pour son caractère cannibale à l’état naturel entre dominantes et dominées (A. Neveu, 2004). Les grenouilles de la lignée domestiquée par l’INRA ont été choisies pour leur moindre tendance cannibale, permettant d’assurer une vie sereine à tous les individus nés sur l’élevage. Les soigneurs en distribuant régulièrement l’aliment aux grenouilles selon une méthode assurant la disponibilité pour chaque individu, contribuent à diminuer cette tendance naturelle. Aussi, pour favoriser la tranquillité des plus petits, nous isolons les plus gros.

Est-ce que l’élevage engendre des pollutions d’eau ?

Le circuit d’eau de l’élevage s’apparente à un circuit fermé. L’eau est en grande partie recyclée dans le but de limiter la consommation. La part d’eau recyclée est filtrée grâce à quatre systèmes complémentaires : un décanteur, des brosses de filtration, un filtre à tambour et un filtre biologique. Comme dans les piscines biologiques. Les eaux usées sont contrôlées et partent dans le réseau d’évacuation. Un projet de lagunage (décantation des eaux usées) est en réflexion. Afin de garantir un environnement sain et notamment le renouvellement des minéraux, une partie de l’eau est renouvelée chaque jour.

Y’a-t-il une période d’hibernation comme dans la nature ?

A l’état naturel, l’activité de la grenouille est ralentie en hiver (quand les températures sont trop basses) avant de reprendre au printemps pour la reproduction. Chez Aquaprimeur, le maintien de l’eau à une température supérieure à 20°C assure pour les animaux des conditions optimales toute l’année.

Comment chauffez-vous l’eau des bassins ?

L’eau dédiée à l’élevage ainsi que l’air ambiant sont chauffés grâce à une chaudière à granulés de bois, qui sont sourcés localement.

Et  si  les  grenouilles  s’échappent  ?  Quel est le risque si des animaux extérieurs entrent dans l’élevage ?

En effet, en cas d’échanges avec l’extérieur, il pourrait y avoir des risques de contaminations des grenouilles (transmissions de maladies des sauvages vers l’élevage, et inversement) et de compétition pour les ressources. Les grenouilles étant des animaux très agiles, grimpeurs et sauteurs, une grande attention a été accordée à la conception de bassins adaptés et suffisamment hauts. Aussi, les bassins sont dans un bâtiment clos.

Un élevage en amélioration continue

L’élevage d’Aquaprimeur a une vocation expérimentale, c’est à dire que des essais sont constamment effectués pour optimiser les conditions d’élevage ainsi que les conditions de travail des soigneurs. Aquaprimeur recrute régulièrement des stagiaires. Optimiser permet de répondre au mieux aux besoins physiologiques et comportementaux des grenouilles et assurer ainsi leur bien-être. Il s’agit également de raisonner les intrants (nourritures, eau, énergie) pour réduire l’impact de l’élevage sur l’environnement. Quelques tests d’alimentation à partir d’insectes ont été réalisés ainsi que de phytoépuration par les plantes : grenouilles + plantes = raniponie. C’est un mot que nous avons créé à Aquaprimeur : l’aquaponie avec des grenouilles.

IMG_1932

Aquaprimeur one of the first « greener Paris » in 2014

Aquaprimeur in Paris-Belleville has been a 3 years experimental project in soilless farming. We were offered the oportunity by the city of Paris to rent a beautiful hall in an old winter garden in the east of Paris. The situation is just fantastic, with the absolute best view on Paris.

The experiment started thanks to a competition for best projects to get Paris greener and make possible some food production in the city. Our project came in top position because we are producing both fish and vegetables!

All our crops do grow on water. No soil here. Roots find in the water all they need. We give them 3 kinds of nutrients (in 3 different systems that we sort of compare):

– traditional hydroponics, were nutrients are soluble minerals, adapted to each stage of growth: just started, plain growth, flowering, fruits

– bioponics, were nutrients are given in an organic state, and slowly mineralised. We sometimes call it liquid soil

aquaponics, were nutrients are natural, produced in situ by golden fish. While digesting their feed, gold fish produce the most natural feed you find = manure!

In May 2014 we installed aromatics. Then in the automn 2014 we installed kale; in february 2015 strawberries that turned delicious. In october 2015 we grew mustard, bok choi and colorfull beet. We added flowers and chives in the spring 2016.

Please read the articles published in english-speaking newspapers! and blogs. Even in Japanese.

 

Les cuisses de grenouille, symbole de la gastronomie française, majoritairement importées encore

au pays maraichinPourquoi les français consomment des cuisses de grenouille ?

Réputée dans la gastronomie française, la cuisse de grenouille se consomme majoritairement au restaurant ainsi que dans un cadre familial, historiquement au sein des régions humides telles que la Dombes, le Jura ou la Vendée, régions où étaient traditionnellement pêchés ces amphibiens (Conseil National des Arts Culinaires, 1995).

Les cuisses de grenouilles se consomment cuites, souvent à la poêle avec du beurre, de l’huile d’olive et une persillade. D’autres recettes régionales existent : en ragoût, frites en beignets, en potage, en fricassée, ou encore poêlée avec de l’ail.

La viande de grenouille est très maigre et riche en protéines, fer, iode, zinc, sels minéraux et vitamines. De plus, cette viande étant longue à décortiquer et donc à manger, elle peut être intéressante pour les personnes souhaitant perdre du poids. (QOOQ, 2017 ; Futura, 2018)

Les restaurateurs proposent de la grenouille par passion et par tradition. C’est un produit de luxe car l’approvisionnement est devenu difficile avec les mesures de protection des zones humides. Si l’élevage se développe il ne suffit pas.

A l’heure actuelle, la consommation française est estimée à 60g par an et par personne, juste un peu moins que la caille + le pigeon. Très très très loin derrière le poulet, dont nous consommons chacun 20kg par an.

D’où viennent les cuisses de grenouilles consommées en France ?

La pêche de grenouilles a été interdite en France en 1979. Elle n’est aujourd’hui tolérée que pour le loisir et à des fins non commerciales dans un but de conservation des espèces locales (legifrance, 1979).

Alors l’approvisionnement est à ce jour majoritairement de l’importation.Capture d’écran 2024-08-26 21.52.22

4000 tonnes de cuisses de grenouilles surgelées et 400 tonnes de cuisses de grenouilles fraîches sont consommées chaque année en France (SMEL, 2017).

  • Les cuisses congelées proviennent principalement d’Indonésie où les grenouilles sont d’origine sauvage, prélevées dans les zones humides puis transformées sur place, congelées et exportées souvent vers la Pays-Bas et la Belgique avant d’arriver en France. C’est un long voyage, peu respectueux des valeurs sociales et environnementales d’aujourd’hui. Pour autant, ce produit arrive peu cher en France : autour de 15€/kg.
  • Les cuisses fraiches sont préparées dans des ateliers français qui importent des grenouilles majoritairement de Turquie, d’Azerbaïdjan, d’Égypte et d’Albanie où elles sont pêchées. Ce sont des cuisses devenues françaises, servies dans les restaurants gastronomiques, plus respectueux de la traçabilité, de la fraicheur et de l’artisanat français. Ce produit travaillé en France coûte plus cher, environ 55€/kg. Pour autant, les grenouilles viennent d’ailleurs.
  • Cinquante tonnes de cuisses sont issues de pêche française dans les étangs de Franche Comté. C’est une activité saisonnière, traditionnelle, et hautement réglementée par les autorités (articles 411-2 et R. 411-6 à R. 411-14 du code de l’environnement).

Les importateurs relatent une baisse des approvisionnements, car les pays progressivement régulent la pêche dans les zones humides. Il est probable que ces pays interdisent finalement la pêche, tout comme l’ont fait la France en 1979 et l’Inde et le Bangladesh en 1987. Ce même avenir semble se profiler en Indonésie, principal exportateur de cuisses de grenouilles.

Face à ce contexte d’importation, on peut se demander pourquoi l’élevage de grenouilles ne s’est pas encore développé en France, d’autant plus que l’argument du « Made in France » semble intéresser de plus en plus de consommateurs français. L’INRA a débuté des travaux de recherche pour domestiquer la grenouille dans les années 80. L’élevage se développe petit à petit en France, avec des valeurs sociétales et environnementales fortes.

 

Est-il vrai que les grenouilles sont abattues conscientes ? Et donc qu’elles souffrent ?

Dans la nature les batraciens hibernent, c’est-à-dire que leur métabolisme se réduit fortement durant la période hivernale. C’est ce mécanisme qui est mobilisé pour l’abattage : les grenouilles sont mises en hibernation par le froid puis abattues. Elles ne sont donc pas conscientes et ne souffrent pas. Cette méthode est la plus efficace trouvée à ce jour pour les batraciens, et autorisée par les services vétérinaires nationaux.

Comme tout produit, il existe des règlements sur la manipulation et la préparation des grenouilles destinées à la consommation afin de garantir la sécurité alimentaire des produits : le règlement européen n° 853/2004 régit l’hygiène des produits et le règlement n° 2074/2005 régit les conditions de transport. Plus récemment, la DGAL direction générale de l’alimentation, a promulgué une instruction technique (DGAL/SDSSA/2019-380) régissant les méthodes de mise à mort et transformation.

 

Qu’est ce qui est fait de ce qui n’est pas consommé ?

En France seules les cuisses de la grenouille sont consommées. C’est ce que les restaurants appellent la coupe parisienne. Cependant en région Rhône-Alpes la coupe lyonnaise est préférée : toute la carcasse est cuisinée.

A ce jour, ce qui n’est pas consommé n’est pas utilisé. Plusieurs projets sont en cours pour valoriser la peau en cuir ou en cosmétique comme au Brésil, ou même en lutte contre les nuisibles en agriculture ! Enfin des blocages réglementaires restent à lever pour pouvoir valoriser autrement ces co-produits.

About Aquaprimeur

As for 2016, Aquaprimeur has taken the lead in frog-farming R&D. To be more specific, Aquaprimeur has specialized in frog hatchery, or better said tadpole rearing to produce frog juveniles. Our froglets are mostly sold to growers who further grow the animals from 5g to 60g and process them to premium quality frog legs.
Aquaprimeur, thanks to years of R&D programms, is now able to produce all year round, thousands of healthy froglets, respecing social and environmental principles.

In earlier years, Aquaprimeur was the pioneer in aquaponics.

Aquaprimeur with Dr Agnès JOLY was a member of the European scientific and lobbying group COST FA1305 

Aquaprimeur worked actively in urban farming project lead by Base5 association to convert the 5 french submarine bases in urban aquaponics. 

Aquaprimeur in Paris-Belleville has been a 3 years experimental project in soilless farming. We were offered the oportunity by the city of Paris to rent a beautiful hall in an old winter garden in the east of Paris. The situation is just fantastic, with the absolute best view on Paris.

The experiment started thanks to a competition for best projects to get Paris greener and make possible some food production in the city. Our project came in top position because we are producing both fish and vegetables!

All our crops do grow on water. No soil here. Roots find in the water all they need. We give them 3 kinds of nutrients (in 3 different systems that we sort of compare):

– traditional hydroponics, were nutrients are soluble minerals, adapted to each stage of growth: just started, plain growth, flowering, fruits

– bioponics, were nutrients are given in an organic state, and slowly mineralised. We sometimes call it liquid soil

aquaponics, were nutrients are natural, produced in situ by golden fish. While digesting their feed, gold fish produce the most natural feed you find = manure!

In May 2014 we installed aromatics. Then in the automn 2014 we installed kale; in february 2015 strawberries that turned delicious. In october 2015 we grew mustard, bok choi and colorfull beet. We added flowers and chives in the spring 2016.

Please read the articles published in english-speaking newspapers! and blogs. Even in Japanese.

 

 

printemps 2015 à l’Orangerie de Belleville : les fraises

FIN de l’épisode fraises ce mercredi 17 juin. Les Toulousains de Cita Farmer sont venus mettre le Potager sur l’eau au repos pour la période estivale. Retour à la rentrée des classes !

IMG_1595 IMG_1598 - Copie IMG_1583J’en ai profité pour faire qq dernières photos vous montrant la biodiversité. Une fleur de l’aubergine (semée à la Maison du Jardinage à Bercy !), une limace (elle s’est invitée, trouvant certainement l’endroit agréable), et l’oseille (variété oseille de Belleville, mais si !) que j’ai dégustée avec un œuf poché: un vrai régal.

20150529 poissons université 420150529 poissons université 620150529 poissons université 10

Petite BD sur le voyage des poissons :
Le 29 mai, les poissons quittent le Potager sur l’eau de Belleville, traversent la Seine et font leur entrée à l’université. Après 9 mois d’expérience professionnelle à Belleville, ils font une formation complémentaire au FabLab de Jussieu.

20150525 IMG_1525 - Copie

20150525 blette lin capu

20150525 aubergine

La récolte des fraises est terminée, alors j’ai pris qq photos artistiques:
à gauche, étranges reflets du soleil de fin d’après-midi du mois de mai sur les poissons, qui de rouge passent au doré
au milieu, les blettes multi-colores, des graines de lin que j’avais gagnées au salon de l’agriculture, et des capucines
à droite, le pied d’aubergine vu du dessus !

20150522 agri urbaine

22 mai, la lumière est belle, le Parc de Belleville est splendide, éclairé par les pavots d’Islande et les escholtzia. Au premier plan les fraisiers du Potager sur l’eau, au fond les logements de la rue Julien Lacroix.

Si c’est pas du maraîchage urbain cela !!??

20150510 IMG_145020150510 IMG_1458à gauche, les plus grosses fraises je crois : 32g pour 2 fraises. Merci les poissons !   et à droite celles plantées sur mon balcon du 10ème arrondissement. Merci le CO2 des voitures !

RFI, Radio France International est venu ce samedi 16 mai et Christophe Carmarans a publié ce bel article sur le site web de RFI. Une passage radio est en cours de montage aussi. 

20150508 aquaprimeur artistique

Un peu d’art en ce 8 mai.

De belles fraises sur fond de poissons et de reflets des arbres et du Parc de Belleville

20150428 recolte Aquaprimeur

20150502 recolte Aquaprimeur

Le 28 avril, une belle récolte des 3 systèmes.

Depuis je récolte tous les 2 jours une jolie quantité qui ravit les visiteurs et les amis qui viennent donner un coup de main.

Celle-ci est de ce samedi 2 mai. Malheureusement le soleil étant en congés depuis quelques jours, elles sont moins rouges et moins goûteuses …

belles fraises en terre

20150425 aquaproche le 25 avril : une magnifique grappe de fraises sur les pieds repiqués en terre

et un ensemble fruits et fleurs sur le système aquaponique

première ciflorette

première ciflorette

Première ciflorette récoltée le 18 avril : une odeur à elle toute seule que les passagers du bus 26 ont remarqué !! Quant au goût, il était à la hauteur …

20150412 NITRATESLes dosages de nitrates NO3 dans les 3 systèmes (aquaponique, bioponique, minéral) :
peu de différences en cette mi-avril

20150403 aubergine

20150412 BOUTURUn pied d’aubergine semé le 3 février lors d’un atelier de semis à la Maison des Jardins dans le Parc de Bercy. A côté, des semis de capucines et un gourmand de fraisier.

Tout début avril – ce n’est pas un poisson ! – nous vous présentons les 4 systèmes côte à côte. Peu de différences végétative. Les fraisiers en minéral ont fleuri en premier.

Croissances 3avril

20150328 fleurs pas fecond

fleurs fécondées potager Belleville mars2015

Fin mars, Voici les premières fleurs, certaines déjà pollinisées, d’autres pas encore

Temps gris sur Paris ce 14 mars, mais les jours derniers ont bien aidé nos fraisiers à pousser.

Ciflorette et gariguette se développent bien.

Vert, Jaune, Orange

les couleurs parfaites des tests ammoniac, nitrites, nitrates. Merci les bactéries !

C’est le printemps : exit les choux, BIENVENUE les fraises

– à gauche, les plants juste avant le repiquage – à droite une semaine après : les jeunes racines sortent déjà du pot.